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2ème choix de la draft : l’Allemande Satou Sabally poursuit l’héritage de Dirk Nowitzki à Dallas

Source photo : SI

 

La draft WNBA a sorti quelques gros noms et après avoir parlé de Sabrina Ionescu, il est l’heure d’évoquer Satou Sabally, l’allemande draftée par… Dallas. Cela nous rappelle forcément des souvenirs, quand en 1998, Milwaukee avait trade son choix pour un allemand dénommé Dirk Nowitzki au 1er tour des playoffs.

Sabrina Ionescu par ci, Sabrina Ionescu par là, on en oublierait presque que l’équipe d’Oregon ne comptait pas qu’une future superstar. Elle aussi est amenée être l’un des grands noms de la génération 2020 en WNBA, elle se nomme Satou Sabally ! Les Wings avaient un besoin profond d’aide offensive pour Arike Ogunbawale, amenée à être la future Maya Moore. Elle peut shooter de partout, marquer contre n’importe qui, en isolation (surtout) ou en pick and roll et catch and shoot. Outre manquer d’une vraie meneuse digne de Skylar Diggins-Smith (transférée de Dallas à Phoenix), il manquait une véritable scoreuse à ses côtés. Dans le futur, Satou Sabally semble être amenée à prendre ce rôle et bien plus encore. Il s’agit d’une des meilleures shooteuses du pays en NCAA. Elle peut en plus porter le ballon, sans trop de problème, jouer aux côtés de joueuses dominantes et dominer dans bien des aspects. Dirk Nowitzki lui a en tout cas dit bienvenue à Dallas et il est très heureux que les Wings l’aient choisie.

Il ne s’agit pas là que de patriotisme mais d’une joueuse voulant vraiment devenir comme son idole. Son jeu est d’ailleurs assez équivoque pour y voir pas mal de ressemblances. Il y a une véritable relation qui s’est installée depuis ce mois d’Avril entre les deux grandes âmes de l’Allemagne : « J’accepte le challenge, je vais suivre ses traces. J’ai un mentor maintenant. Voilà comment je pourrai le décrire. » Sa famille est tellement heureuse qu’elle ait pu avoir une connexion avec un compatriote, mais aussi Porzingis, avec qui elle a pu échanger. Comme lui, elle a été surnommée la Licorne.
On parle là d’une vraie allemande, qui  est née à New-York. Puis à 2 ans, elle déménage en Gambie, avant de repartir à nouveau à Berlin, alors que Satou n’était qu’en école primaire. Quand elle commence le basket, elle est timide, elle le dit, c’est carrément la plus nulle. Des années plus tard, elle est la star de son équipe à chaque saison. En 2017, elle conduit son équipe nationale U20 au titre de champion d’Europ et termine avec des chiffres à la Dirk Nowitzki : 20.7 points, 10.6 rebonds et finit naturellement MVP du tournoi.

Une graine de championne et en espérant qu’elle ait une carrière aussi belle que celle de Dirk Nowitzki. C’est en tout cas bien parti, surtout avec Dallas qui entame une nouvelle ère, à l’image des garçons. Et pourquoi pas de rêver de playoffs ? Bien que la route sera longue…

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